MATTHEW VAUGHN - KICK-ASS (D'APRÈS LA BANDE-DESSINÉE DE MARK MILLAR & JOHN ROMITA JR.)
Fut un temps j'aurais défendu Kick-Ass face aux petites agressions de l'extérieur - et elles furent nombreuses - parce que malgré l'esprit branchouille et faussement subversif le récit contenait sa part de visible et d'invisible, d'amour tendre pour les super-héros, d'envies de connaître d'autres êtres humains, de passer par la grande porte à force de bastons et de décapitations mais juste pour être considéré comme une personne à part entière par ses proches. C'était à cette époque. Aujourd'hui changement de médium changement de constat : Kick-Ass peut bien aller se faire mettre.
La notion de cool est dangereuse ; il faut savoir l'utiliser avec parcimonie pour éviter de se faire trancher par sa lame. Iron-Man, par exemple, surprenait tout le monde il y a peu de temps avec son univers bling-bling et son milliardaire au grand cœur, le genre de type qui aime la frime et qui vole à côté des F-16 grâce à ses superpropulseurs. 300, quelques temps avant ça, croyait pouvoir faire d'une mythique histoire de guerriers (le comics proposait quelques grands points captivants) un défilé de monstres, d'icônes musclées et de références outrancières à de grandes peintures de notre histoire. Ratage laid, presque vicieux, d'un ennui qui n'avait d'égal que sa prétention.
Kick-Ass est sûrement le film le plus cool que vous pourriez voir (je veux dire bien sûr cette année ; c'est une notion très éphémère le cool). Tout l'inscrit dans sa génération : sa vélocité, son verbe piquant et parfois hautain, ses démangeaisons, sa tête boutonneuse, son envie de bien faire supplantée par des armes inadéquates. Tout dans Kick-Ass porte à croire que la réalité peut être remodelée pour s'astreindre aux principes du cool, et non l'inverse. C'est sûrement pour ça que Superbad (avec le même jeune Christopher Mintz-Plasse, ici petit con indécis et très rapidement transparent) réussissait le tour de force de pouvoir (à défaut de l'avoir fait car le résultat public ne fut pas trop là) incarner l'esprit d'une génération alors que Kick-Ass ne fait que singer son public en espérant que tout le monde n'y voit que du feu.
Et tout, dans cette démarche de recherche insatiable de l'esprit cool et jeune, sent ainsi l'exagération et le manque d'appréciation des choses qui nous entourent. Ça commence par un personnage principal qui nous vante les mérites des Kleenex parce qu'il se branle frénétiquement pour pouvoir supporter son quotidien, et ça continue avec des histoires d'adultes qui derrière leurs fenêtre nous regardent nous faire racketer sans oser lever le petit doigt. Écrasés par une voix-off suffocante (et qui a le culot de nous alpaguer comme si le film avait gagné d'avance, comme s'il avait déjà fait son petit effet et que nous étions devenu ses potes ; et non pas deux ou trois fois, non, une bonne vingtaine de fois) nous sommes obligés de nous faire happer par ce petit jeu démago dans lequel on nous surligne au feutre rouge les méchants et on nous exhorte à apprécier les gentils sans même nous expliquer pourquoi. C'est moins gênant quand il est question de parrain de la mafia, on est habitué à leur image de cinéma, c'est plus discutable quand il est question de jeunes voyous de type afro-américain ou porto-ricain qui passent apparemment leurs journées à voler des voitures et à arnaquer des jeunes gens. Kick-Ass, anciennement looser invisible dans le décor de son lycée, devient en un tour de baguette magique victime à répétition des outrages de la société et un tour de main tout aussi improbable véritable bienfaiteur du pauvre et de l'orphelin ; il crie après les agresseurs, se permet de leur sortir des blagues et des clins d'œil et prend à bras le corps le destin de la société de son quartier.
L'acharnement continue. Et je ne pourrais, excusez m'en par avance, m'empêcher de comparer le film au matériel original pour développer certains points à peine supportables. Dans le comics, donc, Kick-Ass, après s'être fait tabasser et avoir passé plusieurs mois à l'hôpital, finit par se faire reconnaître de ses pairs quand il sauve un pauvre type d'une agression. Tout le monde est là, dehors, à le filmer et à l'envoyer sur youtube pour qu'il devienne ainsi le premier super-héros moderne. Il est trop amoché pour ne serait-ce que prononcer le moindre mot (comme il lui arrivera peut-être huit fois en autant d'épisodes, peut-être plus). Dans le film Kick-Ass répond à ses agresseurs en leur pointant du doigt le fait que tout le monde filme ses exploits mais que personne ne fait rien pour aider le pauvre homme harassé par la troupe de voyous. Les voyous lui disent "tu es prêt à mourir pour cet homme que tu ne connais pas ?" et Kick-Ass de leur répondre "Regardez ! Personne ne lève le petit doigt ! Alors oui je suis prêt à me battre" et, sans vouloir jouer les analystes politiques, on se demande si tous les petits jeunes dans la salle vont réellement apprécier ce discours fumant et naïf alors que ce sont les mêmes qui cracheront sur les décisions et discours politiques qu'on verra dans les médias. On croise les doigts fort mais au vu des cris de joie incessants dans la salle, on ne se permet pas d'espérer longtemps.
Kick-Ass devient donc le défenseur des gens qui se font agresser dans le bus et gagne une véritable conviction (invisible, nous sommes d'accord) politique et sociale d'auto-défense, de combat, et du "tout est bon quand on doit faire face à la racaille". Pourtant, il faut se rendre à l'évidence : les personnages sont si mal écrits qu'on ne peut comprendre ce soudain sacerdoce. Le personnage de Dave (Kick-Ass, donc) ne parle que de comics (et mal en plus), d'une nana qu'il aime bien (et leur relation est symptomatique, sans trop en révéler, du manque d'ingéniosité des responsables derrière ce scénario boucheur de trou), et parfois, de branlette. Rien ne le pousse à devenir un super-héro si ce n'est l'envie de le faire et d'être cool et qu'on puisse enfin un peu le remarquer. De la même façon, dans le bd, Dave se décidait à massacrer du méchant. Sans discours derrière son attitude ; quoi de plus normal pour un gosse de 16 ans. Dave se faisait péter la gueule à répétition, espérait pouvoir conclure avec une fille et renouer avec son père après le décès de sa mère (relation reine de la bd mais totalement absente dans le film car j'imagine que parler avec son père n'a rien de cool cette année). A aucun moment il ne voulait devenir un super-héro, il voulait seulement qu'on le remarque. Le plus grand tort du film Kick-Ass sera de transformer cette envie adolescente, saine et communicative, en un éventuel ressort scénaristique pour faire du film un vrai film de super-héro avec des méchants très méchants, des mitraillettes et beaucoup, mais alors beaucoup de scènes de fusillades.
La mise en scène s'emballe alors, épileptique et sauvage, nous sortant un monceau de références tout aussi grandiloquentes les unes que les autres (Kill Bill, les FPS, Scarface, pour ne parler que des plus évidentes, celles qui sont clairement citées, mais derrière cela il y en a mille autres) pas forcément désagréables une fois mais juste épuisantes quand il est question d'un marathon boucherie/rock&roll sur 45 minutes de temps. Le modus operandi est simple : on dévoile une chanson rock, parfois une chanson de musique classique pour avoir l'air sérieux, et on vide les chargeurs sans cesse avec des plans qui ne doivent pas durer plus d'une seconde. Vous voyez le genre, j'ai envie de dire qu'on ne peut pas trop reprocher ça à Kick-Ass : il ne fait que remplir gentiment son cahier des charges. Pour moi, il était déjà trop tard pour essayer espérer ressentir le moindre intérêt pour cette bouillie visuelle, mais la bataille était perdue bien trop tôt pour que je puisse rester indulgent deux heures de temps.
Mais c'est parce qu'il n'y a rien à quoi s'accrocher qu'on perdra le fil rapidement. L'écriture est succincte et incroyablement fainéante (record battu haut la main du plus grand nombre de plans de transition que j'aie pu voir dans un film qui sont des plans de New-York d'hélicoptère la nuit, une capacité tonitruante à toujours souligner ce qui est important dans l'histoire au cas où quelqu'un aurait arrêté de suivre parce qu'il devait aller pisser) et les personnages de simples figures esquissées incapables du moindre attachement et nous tout autant envers eux. Voir l'exemple parfait du Big Daddy et de Hit-Girl, sa petite fille, qui au lieu d'être développés (si ce n'est dans cette effroyable séquence qui est censée ressembler à une bande-dessinée déployée devant nos yeux, d'une qualité graphique qui frôle celle des affiches de Jean-Marie Bigard) ne nous sont que continuellement introduits. On retiendra par quinze fois que ce sont deux rigolos qui aiment rire, se toucher la moustache et les armes à feu. Par peur de se tromper on ne prend aucun risque : les personnages apparaissent et nous les comprenons en quelques instants : jamais ils ne grandiront ou ne s'épanouiront.
Et je m'arrêterai là car les exemples sont légion mais nous avons tous mieux à faire.
2 / 10
Fut un temps j'aurais défendu Kick-Ass face aux petites agressions de l'extérieur - et elles furent nombreuses - parce que malgré l'esprit branchouille et faussement subversif le récit contenait sa part de visible et d'invisible, d'amour tendre pour les super-héros, d'envies de connaître d'autres êtres humains, de passer par la grande porte à force de bastons et de décapitations mais juste pour être considéré comme une personne à part entière par ses proches. C'était à cette époque. Aujourd'hui changement de médium changement de constat : Kick-Ass peut bien aller se faire mettre.
La notion de cool est dangereuse ; il faut savoir l'utiliser avec parcimonie pour éviter de se faire trancher par sa lame. Iron-Man, par exemple, surprenait tout le monde il y a peu de temps avec son univers bling-bling et son milliardaire au grand cœur, le genre de type qui aime la frime et qui vole à côté des F-16 grâce à ses superpropulseurs. 300, quelques temps avant ça, croyait pouvoir faire d'une mythique histoire de guerriers (le comics proposait quelques grands points captivants) un défilé de monstres, d'icônes musclées et de références outrancières à de grandes peintures de notre histoire. Ratage laid, presque vicieux, d'un ennui qui n'avait d'égal que sa prétention.
Kick-Ass est sûrement le film le plus cool que vous pourriez voir (je veux dire bien sûr cette année ; c'est une notion très éphémère le cool). Tout l'inscrit dans sa génération : sa vélocité, son verbe piquant et parfois hautain, ses démangeaisons, sa tête boutonneuse, son envie de bien faire supplantée par des armes inadéquates. Tout dans Kick-Ass porte à croire que la réalité peut être remodelée pour s'astreindre aux principes du cool, et non l'inverse. C'est sûrement pour ça que Superbad (avec le même jeune Christopher Mintz-Plasse, ici petit con indécis et très rapidement transparent) réussissait le tour de force de pouvoir (à défaut de l'avoir fait car le résultat public ne fut pas trop là) incarner l'esprit d'une génération alors que Kick-Ass ne fait que singer son public en espérant que tout le monde n'y voit que du feu.
Et tout, dans cette démarche de recherche insatiable de l'esprit cool et jeune, sent ainsi l'exagération et le manque d'appréciation des choses qui nous entourent. Ça commence par un personnage principal qui nous vante les mérites des Kleenex parce qu'il se branle frénétiquement pour pouvoir supporter son quotidien, et ça continue avec des histoires d'adultes qui derrière leurs fenêtre nous regardent nous faire racketer sans oser lever le petit doigt. Écrasés par une voix-off suffocante (et qui a le culot de nous alpaguer comme si le film avait gagné d'avance, comme s'il avait déjà fait son petit effet et que nous étions devenu ses potes ; et non pas deux ou trois fois, non, une bonne vingtaine de fois) nous sommes obligés de nous faire happer par ce petit jeu démago dans lequel on nous surligne au feutre rouge les méchants et on nous exhorte à apprécier les gentils sans même nous expliquer pourquoi. C'est moins gênant quand il est question de parrain de la mafia, on est habitué à leur image de cinéma, c'est plus discutable quand il est question de jeunes voyous de type afro-américain ou porto-ricain qui passent apparemment leurs journées à voler des voitures et à arnaquer des jeunes gens. Kick-Ass, anciennement looser invisible dans le décor de son lycée, devient en un tour de baguette magique victime à répétition des outrages de la société et un tour de main tout aussi improbable véritable bienfaiteur du pauvre et de l'orphelin ; il crie après les agresseurs, se permet de leur sortir des blagues et des clins d'œil et prend à bras le corps le destin de la société de son quartier.
L'acharnement continue. Et je ne pourrais, excusez m'en par avance, m'empêcher de comparer le film au matériel original pour développer certains points à peine supportables. Dans le comics, donc, Kick-Ass, après s'être fait tabasser et avoir passé plusieurs mois à l'hôpital, finit par se faire reconnaître de ses pairs quand il sauve un pauvre type d'une agression. Tout le monde est là, dehors, à le filmer et à l'envoyer sur youtube pour qu'il devienne ainsi le premier super-héros moderne. Il est trop amoché pour ne serait-ce que prononcer le moindre mot (comme il lui arrivera peut-être huit fois en autant d'épisodes, peut-être plus). Dans le film Kick-Ass répond à ses agresseurs en leur pointant du doigt le fait que tout le monde filme ses exploits mais que personne ne fait rien pour aider le pauvre homme harassé par la troupe de voyous. Les voyous lui disent "tu es prêt à mourir pour cet homme que tu ne connais pas ?" et Kick-Ass de leur répondre "Regardez ! Personne ne lève le petit doigt ! Alors oui je suis prêt à me battre" et, sans vouloir jouer les analystes politiques, on se demande si tous les petits jeunes dans la salle vont réellement apprécier ce discours fumant et naïf alors que ce sont les mêmes qui cracheront sur les décisions et discours politiques qu'on verra dans les médias. On croise les doigts fort mais au vu des cris de joie incessants dans la salle, on ne se permet pas d'espérer longtemps.
Kick-Ass devient donc le défenseur des gens qui se font agresser dans le bus et gagne une véritable conviction (invisible, nous sommes d'accord) politique et sociale d'auto-défense, de combat, et du "tout est bon quand on doit faire face à la racaille". Pourtant, il faut se rendre à l'évidence : les personnages sont si mal écrits qu'on ne peut comprendre ce soudain sacerdoce. Le personnage de Dave (Kick-Ass, donc) ne parle que de comics (et mal en plus), d'une nana qu'il aime bien (et leur relation est symptomatique, sans trop en révéler, du manque d'ingéniosité des responsables derrière ce scénario boucheur de trou), et parfois, de branlette. Rien ne le pousse à devenir un super-héro si ce n'est l'envie de le faire et d'être cool et qu'on puisse enfin un peu le remarquer. De la même façon, dans le bd, Dave se décidait à massacrer du méchant. Sans discours derrière son attitude ; quoi de plus normal pour un gosse de 16 ans. Dave se faisait péter la gueule à répétition, espérait pouvoir conclure avec une fille et renouer avec son père après le décès de sa mère (relation reine de la bd mais totalement absente dans le film car j'imagine que parler avec son père n'a rien de cool cette année). A aucun moment il ne voulait devenir un super-héro, il voulait seulement qu'on le remarque. Le plus grand tort du film Kick-Ass sera de transformer cette envie adolescente, saine et communicative, en un éventuel ressort scénaristique pour faire du film un vrai film de super-héro avec des méchants très méchants, des mitraillettes et beaucoup, mais alors beaucoup de scènes de fusillades.
La mise en scène s'emballe alors, épileptique et sauvage, nous sortant un monceau de références tout aussi grandiloquentes les unes que les autres (Kill Bill, les FPS, Scarface, pour ne parler que des plus évidentes, celles qui sont clairement citées, mais derrière cela il y en a mille autres) pas forcément désagréables une fois mais juste épuisantes quand il est question d'un marathon boucherie/rock&roll sur 45 minutes de temps. Le modus operandi est simple : on dévoile une chanson rock, parfois une chanson de musique classique pour avoir l'air sérieux, et on vide les chargeurs sans cesse avec des plans qui ne doivent pas durer plus d'une seconde. Vous voyez le genre, j'ai envie de dire qu'on ne peut pas trop reprocher ça à Kick-Ass : il ne fait que remplir gentiment son cahier des charges. Pour moi, il était déjà trop tard pour essayer espérer ressentir le moindre intérêt pour cette bouillie visuelle, mais la bataille était perdue bien trop tôt pour que je puisse rester indulgent deux heures de temps.
Mais c'est parce qu'il n'y a rien à quoi s'accrocher qu'on perdra le fil rapidement. L'écriture est succincte et incroyablement fainéante (record battu haut la main du plus grand nombre de plans de transition que j'aie pu voir dans un film qui sont des plans de New-York d'hélicoptère la nuit, une capacité tonitruante à toujours souligner ce qui est important dans l'histoire au cas où quelqu'un aurait arrêté de suivre parce qu'il devait aller pisser) et les personnages de simples figures esquissées incapables du moindre attachement et nous tout autant envers eux. Voir l'exemple parfait du Big Daddy et de Hit-Girl, sa petite fille, qui au lieu d'être développés (si ce n'est dans cette effroyable séquence qui est censée ressembler à une bande-dessinée déployée devant nos yeux, d'une qualité graphique qui frôle celle des affiches de Jean-Marie Bigard) ne nous sont que continuellement introduits. On retiendra par quinze fois que ce sont deux rigolos qui aiment rire, se toucher la moustache et les armes à feu. Par peur de se tromper on ne prend aucun risque : les personnages apparaissent et nous les comprenons en quelques instants : jamais ils ne grandiront ou ne s'épanouiront.
Et je m'arrêterai là car les exemples sont légion mais nous avons tous mieux à faire.
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3 commentaires:
Je suis sûr que tu as raison... Mais je vais aller le voir quand-même !
Oh si mon moi du présent avait fait lire ce texte à mon moi du passé il aurait sûrement dit comme toi tu sais.
Très bon texte.
Quelques remarques inutiles cependant :
1) Superbad a été un immense succès public (170M$ sur le monde, meilleur teen movie de tous les temps au box-office US).
2) Bien d'accord avec toi quand tu expliques que Kick-Ass singe son public au lieu de l'incarner, et c'est là où ce film n'est pas "cool" mais rêve seulement de l'être. Bien d'accord avec toi également sur le manque pénible de caractérisation des personnages (la relation du héros avec la fille, les personnages de Mintz-Plasse, Hit Girl et Big Daddy).
3) Je ne trouve pas dans ta critique ce qui m'a le plus interpellé dans ce film, et qui me semble problématique de part sa gratuité : les excès de violence choquante (je parle ici de sa première altercation en tant que Kick-Ass, des side-kicks tués violemment juste pour le fun et de la séquence de torture).
Et ces deux derniers points ne me donnent certainement pas envie d'aimer beaucoup ce film.
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