ROCKSTAR GAMES - GRAND THEFT AUTO IV
Ce que j'aime : les voitures de sport. Les motos bruyantes. Il me suffit d'un virage bien négocié pour prendre du plaisir. Très simplement.
Grand Theft Auto a l'histoire parfaite des sagas qui s'annonce en douceur. Les premiers numéros (à savoir premier & second) ne sont que jouissance perverse entre amis, rires bêtes et explosions graveleuses au lance-roquette. GOURANGA! s'écriait mes hauts-parleurs quand, en maîtrisant un bus scolaire au centimètre près, j'arrivais à écraser un groupe d'Hare Krishnas dans son entier.
Le troisième opus et ses nombreux successeurs furent considérés comme une petite révolution d'un genre hybride dont les enjeux n'étaient pas clairs par le passé. Techniquement, substantiellement, précisément, le jeu avait pris du poids. Il avait réellement quelque chose à offrir.
Ce quatrième numéro appelle évidemment au souvenir. Un petit pas a été fait, apparemment. En fait, on touche enfin à une véritable logique qui dépasse le plaisir vidéo ludique. La guerre d'un homme, à savoir celui que vous êtes, le suit inévitablement à chaque coin de rue. Et c'est cher payé. A tout moment. En aplanissant et en donnant une perspective à son monde, Grand Theft Auto semble plus colossal que jamais. Labyrinthique. Addictif. Dangereux.
Le long générique défile. Je me sens désespérément seul. Car, oui, mes amis fictifs m'ont vendu ou sont décédés. Pour une activité qui aura accaparé autant de temps sur mes journées, ça semble idiot, mais c'est vraiment important.
Ce n'est que l'esprit vide que je retourne parcourir les rues de Liberty City.
C'est, en fait, là que tout commence.
J'exécute quelques missions d'assassinat pour une poignée de dollars dont je ne n'ai même pas besoin. Juste, parceque j'ai besoin de le faire. J'appelle un inconnu sur un téléphone public. Pour ressentir une forme d'attachement.
GTA créé cette logique d'habitude. Une véritable logique cinématographique ; comme rarement
je l'avais ressenti. Où l'on veut continuer à suivre une aventure, peu importe ce qu'il en coûte.
Je ne suis qu'un pion dans un avenir qui me dépasse. On me trimballe, me bourlingue,
me force à endurer ce que je n'apprécie pas. A aucun moment, même en me dépensant en me tapant des putes
et tabassant des SDF, je me sens réellement maître de mon destin.
Les dernières notes sont doucereuses. Angoissantes. Pénibles.
Car après avoir raté (comment réussir ?) ma vengeance, qu'est ce qu'il advient, de moi ?
Ce que j'aime : les voitures de sport. Les motos bruyantes. Il me suffit d'un virage bien négocié pour prendre du plaisir. Très simplement.
Grand Theft Auto a l'histoire parfaite des sagas qui s'annonce en douceur. Les premiers numéros (à savoir premier & second) ne sont que jouissance perverse entre amis, rires bêtes et explosions graveleuses au lance-roquette. GOURANGA! s'écriait mes hauts-parleurs quand, en maîtrisant un bus scolaire au centimètre près, j'arrivais à écraser un groupe d'Hare Krishnas dans son entier.
Le troisième opus et ses nombreux successeurs furent considérés comme une petite révolution d'un genre hybride dont les enjeux n'étaient pas clairs par le passé. Techniquement, substantiellement, précisément, le jeu avait pris du poids. Il avait réellement quelque chose à offrir.
Ce quatrième numéro appelle évidemment au souvenir. Un petit pas a été fait, apparemment. En fait, on touche enfin à une véritable logique qui dépasse le plaisir vidéo ludique. La guerre d'un homme, à savoir celui que vous êtes, le suit inévitablement à chaque coin de rue. Et c'est cher payé. A tout moment. En aplanissant et en donnant une perspective à son monde, Grand Theft Auto semble plus colossal que jamais. Labyrinthique. Addictif. Dangereux.
Le long générique défile. Je me sens désespérément seul. Car, oui, mes amis fictifs m'ont vendu ou sont décédés. Pour une activité qui aura accaparé autant de temps sur mes journées, ça semble idiot, mais c'est vraiment important.
Ce n'est que l'esprit vide que je retourne parcourir les rues de Liberty City.
C'est, en fait, là que tout commence.
J'exécute quelques missions d'assassinat pour une poignée de dollars dont je ne n'ai même pas besoin. Juste, parceque j'ai besoin de le faire. J'appelle un inconnu sur un téléphone public. Pour ressentir une forme d'attachement.
GTA créé cette logique d'habitude. Une véritable logique cinématographique ; comme rarement
je l'avais ressenti. Où l'on veut continuer à suivre une aventure, peu importe ce qu'il en coûte.
Je ne suis qu'un pion dans un avenir qui me dépasse. On me trimballe, me bourlingue,
me force à endurer ce que je n'apprécie pas. A aucun moment, même en me dépensant en me tapant des putes
et tabassant des SDF, je me sens réellement maître de mon destin.
Les dernières notes sont doucereuses. Angoissantes. Pénibles.
Car après avoir raté (comment réussir ?) ma vengeance, qu'est ce qu'il advient, de moi ?
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